Gestion des compétences - Soft skills
Les compétences comportementales disent beaucoup des individus et des organisations qui les déploient. Dans un contexte de reprise post-crise, des soft skills plus que d’autres font la différence. Place de la Formation en a sélectionné cinq.
Pour une organisation, la question de tenir compte des soft skills ne se pose plus. Les compétences comportementales se montrent déterminantes dans un monde qui évolue de plus en plus vite. Pour suivre le mouvement et garder le sens de la mission, les soft skills comptent autant que les hard skills. À ceci près qu’elles sont plus difficiles à acquérir. Il faut beaucoup plus de temps qu’une compétence technique pour qu’elle soit totalement acquise.
Qu’il s’agisse du processus de recrutement ou de la montée en compétence, l’entreprise a besoin d’évaluer les soft skills qui font sa force dans le présent et dans le futur. Cette démarche lui permet aussi d'identifier les compétences comportementales qu’elle doit renforcer ou introduire dans son organisation. Objectif : être compétitif, réactif et agile.
Dans un monde complexe, de plus en plus complexe, l’entreprise fait la différence si elle développe en son sein deux soft skills bien précis : l’esprit critique et la résolution des problèmes complexes.
Grâce à la première compétence comportementale, les DRH vont chercher à engager des collaborateurs capables d’user de leur intuition et de leur sens de la déduction pour élaborer des solutions. Notez l’usage du pluriel. En effet, l’organisation ne doit pas chercher à dégager une solution uniforme, mais bien plusieurs chemins possibles pour atteindre l’objectif fixé, le défi à relever.
Cette diversité des possibles permet d’exploiter la seconde compétence comportementale : résoudre les problèmes complexes. Elle rend possible l’ajustement d’une décision tout en continuant d’avancer. C’est une autre façon d’envisager l’agilité et la créativité. Ces dernières ne sont possibles que si le cadre reste souple, malléable - dans une certaine limite bien sûr - face aux circonstances.
Ces deux soft skills s’appuient sur les capacités intellectuelles des collaborateurs. Pour éviter des biais de comportements, il convient de les rééquilibrer à travers l'intelligence émotionnelle.
Cette compétence comportementale exploite :
● la conscience de soi,
● la maîtrise de soi,
● la motivation.
Elle montre la capacité de percevoir, comprendre, assimiler et gérer ses émotions et son empathie en interaction avec les autres. L’intelligence émotionnelle montre ici son importance pour mieux réagir en situation de stress, de crise, voire d’environnement mouvant ou inconnu.
Fort de cette capacité à ressentir et faire passer ses émotions, le collaborateur peut pleinement exprimer son sens du service. C’est-à-dire d'être en capacité d’intervenir sur des missions qui ne sont pas les siennes, mais pour lesquelles l’entreprise peut avoir besoin d’un renfort. Bien sûr, cela suppose d’avoir les hard skills adéquats ou de bénéficier d’une formation qui apporte les compétences transversales requises et souhaitées. Ainsi, en cas de surcharge chez certaines équipes ou d’absences impromptues, l’entreprise sait sur quel collaborateur elle peut compter.
Dans l’ère de la communication digitale hyper personnalisée, le personal branding que l’on peut aussi appeler le marketing de soi monte en puissance chez les recruteurs.
Cette soft skill favorise les personnes qui ont une communication facile, une prise de parole aisée, et qui apprécient se mettre en avant. Ce sont avant tout des qualités incontournables pour les commerciaux, les marketeurs, et aussi les responsables RH.
D’autres postes clés dans l’entreprise n’ont pas forcément besoin d'une maîtrise de l’art de se vendre, l’art de valoriser ce que l’on fait. Vouloir la généraliser pourrait se révéler contre-productif. À utiliser avec parcimonie donc.
Pour éviter l’éviction des collaborateurs dont a besoin l’entreprise, mais qui ne maîtrise pas les codes du marketing, les responsables de formation ont tout intérêt à suggérer des formations dédiées. Elles sont nombreuses et certaines étendent le sujet jusqu’à la notoriété sur les réseaux sociaux. L’approche peut étonner, mais elle est en vérité pertinente pour les entreprises qui souhaitent transformer chacun de collaborateur en influenceur sur leur communauté.
Jérôme Lesage - Le blog de la formation
Qu’est-ce qu’une soft skill ?
Le terme soft skill peut se traduire par l’expression « compétence comportementale ». Elle s’oppose aux hard skills, qui correspondent aux compétences techniques. Les comportements évoluent tout au long de la vie en fonction de l’éducation familiale, des personnes rencontrées, des voyages… des vécus de chacun. Tout le monde possède des compétences comportementales, mais ne les exploite pas forcément à bon escient.
Quelles sont les soft skills les plus recherchées par les entreprises ?
Les compétences comportementales participent pleinement à la réussite et au succès d'une entreprise. Elles sont propres à chaque organisation. Toutefois en tendance, et selon son rapport annuel « Future of Work », le World Economic Forum relève 12 soft skills qui sont les plus recherchées par pays et à travers le monde. Parmi elles, il y a l’esprit critique, la résolution des problèmes complexes, l’intelligence émotionnelle, le sens du service ou encore le personal branding.
Peut-on former aux soft skills ?
Il existe des formations qui permettent d’appréhender une ou plusieurs soft skills. Toutefois, il n’existe pas de technique éprouvée pour faciliter l’apprentissage de soft skills. Il s’agit plutôt d’une addition d'initiatives et prise de conscience qui permettent de s'accaparer tel ou tel comportement. Cela tient souvent au gain futur à retirer par l’acquisition d’une soft skill. Il y a ici un fort degré psychologique.
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