Gestion de la formation – gestion administrative et GPEC – 23/05/2023
Après trois années marquées par la crise sanitaire, les services formation reviennent à leur cœur d’activité. Ils doivent notamment adapter la stratégie de développement des compétences à l’accélération des transformations en cours dans les entreprises. Une mission essentielle appelant le recours à plusieurs solutions digitales, que le prochain ebook de Place de la Formation met en lumière. Les explications de son PDG, Jérôme Lesage.
La complexité du contexte, interne comme externe aux entreprises, explique le recours croissant à une boite à outils suffisamment fournie. Entre guerre des talents, évolution rapide et multiforme des métiers, transformation des hard skills, montée en puissance des soft skills et enjeux de fidélisation, la dimension stratégique de la formation n’a jamais été aussi importante. En conséquence, ses acteurs ont besoin de s’appuyer sur un outil de gestion des talents permettant de diagnostiquer les besoins des collaborateurs, avec comme élément clé les entretiens avec le manager. D’autres outils se révèlent précieux, comme les multiples innovations pédagogiques apparues ces dernières années, ou les LMS (learning management system) offrant une marketplace de contenus de formation. Il devient également de plus en plus incontournable de se doter d’outils dédiés à la gestion administrative de la formation.
Les responsables formation sont attendus pour gagner en efficacité et en performance, afin de prendre pleinement part aux orientations stratégiques de l’entreprise : la fonction doit donc évoluer pour répondre à ses défis opérationnels quotidiens, tout en contribuant aux enjeux d’attractivité et de fidélisation des employeurs. Dans cette optique, la question ne doit plus être « ai-je intérêt à digitaliser mes processus ? », mais « comment le faire ? » : c’est ce qui permettra d’être plus agile et en anticipation. Disposer d’une solution TMS, interfacée avec les autres outils digitaux RH, représente notamment un levier d’efficacité. Le digital se révèle aussi très utile pour recueillir, sécuriser et exploiter de la data.
Si l’entreprise dispose déjà de quelques briques SI et logicielles, et de bonnes relations avec un tiers de confiance, elle peut chercher à se doter d’outils complémentaires. Il s’agit dans ce cas de partir de l’existant pour enrichir la palette de solutions digitales. Il est également possible, pour initier ou renforcer la dynamique, de solliciter l’accompagnement de cabinets de conseil RH, ou d’un intégrateur de « best of breed », qui disposent d’une bonne visibilité des acteurs et des innovations. Dans tous les cas, l’important reste de partir des besoins du terrain pour chercher les solutions pertinentes, et non l’inverse.
Dans ce contexte de travail de plus en plus digitalisé, il peut adopter une posture de pilote, et non plus de « simple » gestionnaire, à son propre bénéfice, comme à celui de l’organisation et du collaborateur. Pour y parvenir, plusieurs directions sont à privilégier : par exemple, une recherche de collaboration plus étroite avec les autres métiers RH pour affiner la stratégie de formation ; l’implication des parties prenantes internes – direction, CSE, managers et collaborateurs – dans les orientations du plan de développement des compétences ; ou encore la définition d’indicateurs de performance pour optimiser le budget formation. C’est l’ensemble de cette démarche qui va faire sens pour instaurer une culture apprenante dans l’organisation.
Quels sont les essentiels de la boîte à outils du responsable formation ?
Pour relever des missions de plus en plus complexes et stratégiques, il a besoin de s’appuyer sur plusieurs outils complémentaires – notamment, les solutions de gestion des talents, de LMS, mais aussi une offre large de formats pédagogiques. Un TMS va venir en complément pour gérer la dimension administrative.
Peut-on encore se passer des technologies numériques ?
Pour mener à bien ses activités court comme moyen termes, le service formation a besoin de gagner en agilité et en anticipation, et globalement de s’appuyer sur des solutions digitales qui le libèrent de tâches à faible valeur ajoutée. Par ailleurs le numérique offre un potentiel unique pour exploiter la data.
Le responsable formation doit-il, comme ses outils, évoluer ?
Pour relever ses défis opérationnels, il a intérêt à adopter une posture de pilotage, en délaissant celle de gestionnaire. Le digital va y contribuer, tout comme d’autres éléments : notamment, une collaboration plus étroite avec les autres métiers RH, la direction et les managers ; ou encore des indicateurs de ROI/ROE pour objectiver l’impact de la formation et optimiser le budget.
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