Les 3 règles d’or de l’innovation en formation
Gestion des compétences – GPEC – 19/09/2023
HR Tech, producteurs de contenus, pouvoirs publics, entreprises… Une vague de changements et de nouveautés traverse le champ de la formation professionnelle, touchant aussi bien les modalités pédagogiques que la gestion administrative. À l’occasion de la sortie à venir, le jeudi 21 septembre, du dernier livre blanc de Place de la Formation (« Formation : innover pour gagner en performance »), Jérôme Lesage, son président, livre trois recommandations.
Règle d’or n°1 : Partir du besoin pour identifier la meilleure innovation
« Comment définir précisément le besoin ? Cette question se situe à la croisée des chemins, impliquant de prendre en compte plusieurs dimensions. D’un point de vue économique, la formation continue relève d’un investissement, ce qui implique de définir des modalités de ROI/ROE (retour sur investissement/retour sur les attentes), mais aussi, de faire toujours mieux avec moins de moyens. Sous l’angle social, le responsable formation doit prendre en compte les évolutions du rapport au travail, les attentes des collaborateurs, la place du développement des compétences dans les motivations à rejoindre l’entreprise, etc. Recourir à l’innovation implique donc, en amont, de bien saisir le contexte socio-économique de l’entreprise et ses objectifs RH.
Ces dernières années, le champ de la formation professionnelle connaît une forte effervescence ; ses acteurs créent et diffusent un arsenal de technologies, de solutions fonctionnelles, de dispositifs pédagogiques, qui offrent de nombreuses perspectives pour les responsables formation. Encore faut-il garder en tête que l’innovation doit rester à leur service, et non l’inverse. Pour être réellement impactante, elle doit répondre à des besoins du terrain, et non en créer. Le défi, aujourd’hui, consiste à savoir choisir la bonne innovation pour le bon usage, en fonction des priorités du plan de développement des compétences et de l’appétence des collaborateurs. Il y a donc de nombreux éléments à intégrer dans l’équation. »
Règle d’or n°2 : Adopter, en tant que responsable formation, la posture d’innovateur
« Réussir à mobiliser la bonne innovation, celle qui répondra le mieux au besoin terrain, implique d’être soi-même innovant ! Comme l’explique une experte en transformation du travail, citée dans notre livre blanc, les professionnels RH doivent se positionner en chercheurs : d’abord, en effectuant de la veille sur les outils, pratiques et processus, et en repérant les tendances de prospective ; ensuite, en traduisant ces découvertes dans leurs pratiques. Il s’agit donc d’anticiper, d’expérimenter, et in fine d’innover.
Cette veille peut prendre de multiples formes : par exemple, suivre les actualités des éditeurs et des organismes de formation, s’informer via des blogs spécialisés, des webinaires, etc. Ensuite, lorsqu’ils mettent en œuvre un dispositif innovant, les responsables formation doivent prendre le temps du feedback : quel est l’impact réel de ce dispositif ? Est-il adapté à l’objectif de développement des compétences ? Ce format pédagogique fonctionne-t-il bien avec telle ou telle population ? etc.
Il s’agit également de prendre le temps de l’échange, en allant au contact des formateurs internes et externes, des collaborateurs et des managers, mais aussi des pairs, pour partager des retours d’expérience. Enfin, la posture d’innovateur nécessite de mener une réflexion poussée sur l’intégration d’outils digitaux de formation, aussi bien en termes de contenus que de gestion administrative. »
Règle d’or n°3 : Tirer parti des bénéfices opérationnels apportés par le digital
« L’appui sur un outil TMS – training management solution –, comme celui proposé par Place de la Formation à ses clients, représente l’opportunité, pour les services formation, de gagner en performance et en efficacité : l’ensemble des volets de la gestion administrative est grandement facilité par cet outil – par exemple, en centralisant les achats, ce qui permet d’en finir avec la multiplication des commandes, des factures et de leur suivi. Un TMS autorise la mise en œuvre d’actions automatisées et sécurisées, et favorise ainsi l’homogénéisation des processus. Ses atouts sont aujourd’hui connus et reconnus : des gains de temps sur des activités à faible valeur ajoutée, et souvent chronophages ; et la possibilité de disposer d’indicateurs de performance et d’outils de reporting.
Le développement de technologies digitales, notamment de l’intelligence artificielle, va, dans les prochaines années, permettre de relever plusieurs défis. En particulier, l’évaluation de la qualité des formations suivies ; l’objectivation de leur impact sur la montée en compétences ; mais aussi des recommandations de modules à suivre en fonction des axes d’amélioration souhaités et du profil de l’apprenant. Autant d’éléments qui contribueront à démontrer la valeur ajoutée du service formation. »
Comment partir du besoin opérationnel pour sélectionner l’innovation la plus pertinente ?
Plusieurs dimensions sont à prendre en compte : d’abord, le contexte économique et social associé à l’entreprise et à son plan de développement des compétences ; ensuite, les priorités d’upskilling, et l’appétence des collaborateurs pour tel ou tel format pédagogique.
De quelle manière le responsable formation peut-il devenir innovateur ?
La posture d’innovateur implique avant tout de la veille pour repérer des tendances et imaginer des usages, qui feront l’objet de « test and learn ». Il faut ensuite prendre le temps du feedback, pour s’assurer de l’adéquation entre l’innovation et le besoin terrain, et le temps de l’échange, notamment pour partager des retours d’expérience avec des pairs.
Pourquoi le digital est-il un « must have » de l’innovation en formation ?
Le recours à un outil TMS – training management solution – permet de rationaliser, de simplifier et de sécuriser la gestion administrative. Soit l’occasion de gagner du temps, au bénéfice de tâches à plus haute valeur ajoutée et donc d’un meilleur pilotage de l’activité formation.